MIXTURE, subst. fém.
Étymol. et Hist.1. a) Fin 
xiies. 
misture «mélange» (
Sermons St Bernard, 37, 9.13.15 ds T.-L.); 
ca 1220 
mixture (
Gui de Cambrai, 
Barlaam et Josaphat, 12635 ds T.-L.); 
2. a) 1530 
mixture «mélange quelconque» (
Palsgr., p.246); 1545 
misture (
J. Bouchet, 
Epistres morales du Traverseur, II, X, 21 ds 
Hug.); 
b) 1575 
mixture «mélange de certaines substances pharmaceutiques» (
Paré, 
               Œuvres complètes, éd. J.-F. Malgaigne, XVIII, 17, p.679); 
c) 1868 «mélange de céréales qu'on sème» (
Littré); 
d) 1852 mus. 
jeu de mixture (
Coussemaker, 
Hist. harm. Moy. Âge, p.14); 
e) 1903 «enduit des graveurs et des céramistes» (
Nouv. Lar. ill.).  Empr. successifs au Moy. Âge et au 
xvies. du lat.
mixtura «mélange, fusion, accouplement»; 
cf. l'a. fr. 
mesture «mélange» (
ca 1230, 
Roman de Silence, éd. L. Thorpe, 2764) d'où «méteil» (
ca 1200, 
Courtois d'Arras, éd. E. Faral, 499), sens conservé dans certains dialectes.