MITHRIDATE, subst. masc.
Étymol. et Hist. a) 1425 
metridat «espèce de contrepoison» (
Ol. de La Haye, Grande Peste, 213 ds 
Delb. Notes mss); av. 1514 
mithridat (
J. Lemaire de Belges, Traité de la différence des schismes et des conciles de l'Eglise ds 
               Œuvres, éd. J. Stecher, t.3, p.233); 1580 
mitridate (
B.Palissy, Disc. admin., p.455).  Empr. au lat. médiév.
 mithridatum «espèce de contrepoison» (
Du Cange), altération du lat. tardif 
mithridatium (att. au 
ves. chez Caelius Aurelianus), lui-même empr. du gr. Μ
               ι
               θ
               ρ
               ι
               δ
               α
               ́
               τ
               ε
               ι
               ο
               ς dér. du nom propre 
Mithridates, roi du Pont (mort en 63 av. J.-C.), qui passe pour s'être immunisé contre les poisons en s'habituant à en prendre des doses progressivement croissantes. Voir 
FEW t.6, 2, p.182a.