Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

notices corrigéescatégorie :
MISÉRABLE, adj.
Étymol. et Hist. 1. Fin xiies. «qui apporte le mal, qui blesse (en parlant d'une lance)» (Prise Orange, AB, éd. Cl. Régnier, 1052); 2. 1336 «qui est malheureux» (Reg. criminel de St-Martin-des-Champs, éd. C. L. Tanon, p.60); 1549 subst. masc. «celui qui est dans le malheur» (Est.); 3. mil. xves. «qui est dans la misère, qui manque de ressources» (A. Chartier, Le Curïal ds Bartsch Chrestomathie, 90c, 18); 1616 subst. masc. «personne sans ressources» (Crespin d'apr. FEW t.6, 2, p.168a); 4. a) 1550 «avare» (B. de La Grise, trad. de Guevara, L'Orloge des princes ds Hug.); 1560 «vil, méprisable (personne, chose)» (Bible Rebul 4 Eccl 15, 47 ds FEW t.6, 2, p.168a); b)subst. fém. 1638 «personne très malhonnête» (Rotrou, Antig., IV, 2 ds Littré); 1718 «femme de mauvaise conduite» (Ac.); subst. masc. 1655 «personne qui n'a aucun mérite» (Molière, L'Estourdy, I,2); 1798 grand misérable «homme très malhonnête» (Ac.); id. petit misérable «enfant ou jeune homme vicieux» (ibid.). Empr. au lat. miserabilis «touchant, triste, déplorable», dér. de miserari «avoir compassion, pitié de».