MIEUX, adv.
Étymol. et Hist. 1. Adv., compar. de bien 
a) ca 881 
melz + verbe au cond. + 
que (
Eulalie, 16 ds 
Henry Chrestomathie, p.3); 
b) ca 1050 (
Alexis, éd. Chr. Storey, 20: des 
melz gentils de tuta la cuntretha); 
c) ca 1100 
e mielz (après un chiffre) «et plus encore» (
Roland, éd. J. Bédier, 539); 
d) ca 1150 
al miels que + verbe 
pouvoir (
Wace, St Nicolas, éd. E. Ronsjö, 1007); 1216 
du mieux que (
Guillaume Le Clerc, Fergus, 105, 24 ds T.-L.: Or fai 
do mius que tu poras!); 
e) ca 1170 
qui mialz mialz (
Chrétien de Troyes, Erec, éd. M. Roques, 2683) d'où 1489 
a qui mieulx mieulx (
A. Chartier, Livre des quatre dames, 18, éd. J.C. Laidlaw, p.198); 
f) 1174-76 
estre mielz de (qqn) (
Guernes de Pont Sainte-
Maxence, St Thomas, éd. E. Walberg, 468); 1732 
être le mieux du monde (avec qqn) (
Marivaux, Serments indiscrets, II, 3 ds 
Littré); 1828 
être au mieux avec qqn (
Delécluze, Journal, p.488); 
g) ca 1221 modifiant un adv. (
Jean Renart, Lai Ombre, éd. F. Lecoy, 284: 
miex plesaumant); 
h) ca 1260 
de mieuz en mieuz (
Menestrel de Reims, éd. N.de Wailly, p.9); 
2. adj. 
ca 1100 (
Roland, 44: Asez est 
melz qu'il i perdent lé chefs Que nus perduns l'onur ne la deintet); 
3. subst. 
a) ca 1100 
des mielz «des meilleurs, de la meilleure partie de» (
ibid., 1822); 
b) 1176 
faire son mialz (
Chrétien de Troyes, Cligès, éd. A. Micha, 3911); 
c) xiiies. 
le miex... est «l'avantage... est que» (
Lancelot, éd. A.Micha, Ia, 12, t.7, p.7); 
d) 1676 
un mieux «une amélioration de l'état de santé» (M
mede Sévigné, Lettres, éd. Monmerqué, t.4, p.511).  Du lat. 
melius, neutre pris substantivement de 
melior, v. 
meilleur.