MICHÉ, subst. masc. et adj.
Étymol. et Hist. 1. 1739-47 « sot qui se laisse duper » (
Caylus,
Le Porteur d'eau ds
Les Œuvres badines, X, p. 551 ds
Michel : il faut cependant trouver quelque
miché qui prenne la moitié de st' enfant);
2. 1764 « amant qui paie les faveurs d'une fille » (
Mérard de Saint-Just ds
Larch. 1861). Forme pop. de
Michel avec amuïssement de la consonne finale; on rencontre aussi les formes
michaut « nigaud » (
ca 1510
Les Secretz et loix de mariage ds
Anciennes poésies frces, III, 169) et
michon « sot » (1611,
Cotgr.).