MEURTRIER, -IÈRE, subst. et adj.
Étymol. et Hist. A. Subst. 
ca 1165 «assassin» ([
Chrétien de Troyes], 
Guillaume d'Angleterre, éd. M. Wilmotte, 963). 
B. Adj. 
1. xves. [ms.] «qui commet ou a commis un meurtre, des meurtres» (
Sept sages de Rome, éd. G. Paris, p.135: chevalier 
multrier); 
2. ca 1500 «qui sert à perpétrer le meurtre» (
Guillaume de Digulleville, Trois pèlerinages, f
o55a ds 
Gdf. Compl.: 
murdrier coustel); 
3. 1675 «qui encourage, pousse à tuer» (
Racine, Iphigénie, IV, 4: lois 
meurtrières).  Dér. de 
meurtre*, suff. 
-ier*. On note, à partir du mil. du 
xiies., de même que pour 
meurtre* et 
meurtrir*, des formes avec 
-t- ou 
-d- (
cf. Gdf. et T.-L.). On trouve également, au sens de «assassin», les subst. 
mordrëor, murdrëor, murtrëor (début du 
xiiies. ds 
Gdf. et T.-L.) et 
mordris(s)ëor, murtrissor (fin du 
xiies. 
id.); dér. de 
meurtrir*; suff. 
-eur2*.