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MEUNIER, -IÈRE, subst. et adj.
Étymol. et Hist. A. 1. a) 1174 molnier «celui qui possède, qui exploite un moulin à céréales» (G. de Pont-Ste-Maxence, St Thomas, éd. E. Walberg, 224); 1260 meunier (E. Boileau, Métiers, 18 ds T.-L.); b) 1237 munoiere «femme de meunier» (doc. ds Gdf. Compl.); 1538 meusniere (Est.); 1636 meunière (Monet); 2. adj. 1611 musnier «qui se rapporte au moulin ou au meunier» (Cotgr.); 1874 meunier «relatif à la meunerie» (Mém. de la Société centrale d'Agricult., loc. cit.); 3. 1884 sauce meunière (A. Daudet, Sapho, p.108); 1933 truite meunière (Malègue, loc. cit.). B. Fig. a) 2emoitié xives. molier (lire molnier) «espèce de poisson, probablement le chevaine, le chabot» (Gesprächbüchlein romanisch und flämisch, éd. J. Gessler, p.19); 1530 meunier «chevaine, chabot» (Palsgr., p.244); b) 1573 monnier «mésange à longue queue» (Constantinus, Supplementum linguae latinae, foHh II ro, s.v. parus); 1791 meunière (Valm.); c) 1765 «maladie des végétaux causée par un champignon, couvrant les végétaux d'un fin duvet blanc» (Encyclop.); d) 1832 «variété de raisins à grains noirs, à feuilles garnies de duvet blanc» (Raymond). Du b. lat. molinarius (TLL), dér. de molinum (moulin*). La forme meunier est due à l'infl. de mots tels que meule*, meut (forme anc. du verbe moudre*).