MEUGLER, verbe
Étymol. et Hist. [1539 le dér. 
muglement, meuglement*] 1549 
mugler (
Est.); 1579 
vaches muglantes (A. 
Jamyn, 
               Œuv. poét., fol. 22 r
ods 
Gdf. Compl.); 1602 
muglante haleine [du vent] (
Du Bartas, 1eSem., 6
ej., 743, 
ibid.); 1690 (
Fur.: Ce paysan ne chante pas, il 
meugle).  Empr. au lat.
 mūgĭlare, verbe rare, att. par 
Suétone, Frg., 161, p.248, 2 en parlant du cri de l'onagre (
onagrorum est mugilare) et dans l'
Anthologie lat. (
TLL, s.v.). L'a. fr. connaît aussi la forme pop. 
mullier (
xiiies.
 [ms.] 
Estoire de Grimaud, ms. Bibl. nat., 2455 ds 
Le Saint Graal, éd. E. Hucher, t.3, p.375: si coumansait a 
mullier et a braire atreci com uns tors [
cf. The Vulgate version of the Arthurian Romances, éd. O. Sommer, t.1, p.XXX, note 13 et p.188, note 8]) et 
mueller (
xives. 
Apollonius, éd. C.B. Lewis, I, XI, p.9, 23; v. aussi 
FEW t.6, 2, p.191 a, note 2).