MERLU(S),(MERLU, MERLUS) subst. masc.
Étymol. et Hist. 1333 
mellus (Texte cité par 
G. Roques ds 
Sém. lex. et sém. gramm. en m. fr., Actes du colloque de Bruxelles 1978, p.13); 
ca 1393 
merlus, mellus (
Ménagier de Paris, II, 199, 107 ds T.-L.).  Peut-être issu du croisement de 
merlan* avec l'a. fr. 
lus, 
luz «brochet» (
ca 1160, 
Moniage Guillaume, éd. W. Cloetta, I, 415 − 
Crespin, 
Thresor des trois langues, espagnole, françoise et italienne, 1637 d'apr. 
FEW t.5, p.436), lui-même du b. lat. 
lucius (
ives.). 
FEW, 
loc. cit., suggère que le fr. est empr. à l'a. prov. 
merlus qui est att. dès le milieu du 
xiiies. (v. 
Rayn.); cependant, dans ce cas, l'origine de l'a. prov. reste obscure, 
merlan n'étant att. en prov. qu'à l'époque moderne.