MENTIR, verbe intrans.
Étymol. et Hist. 1. a) Fin 
xes. 
li bons qui non mentid épithète de Jésus-Christ (
Passion, éd. D'Arco Silvio Avalle, 297); 
b) ca 1160 «manquer à sa parole envers quelqu'un» (
Eneas, éd. J.-J. Salverda de Grave, 1309); 
2. ca 1100 «affirmer comme vrai ce qu'on sait être faux» (
Roland, éd. J. Bédier, 1253); 
3. ca 1170 fig. (
Chrétien de Troyes, Erec, éd. M. Roques, 1120: et, se mi oel ne m'ont 
manti); 
4.1229 (
Gerbert de Montreuil, Violette, 1579 ds T.-L.: se li estoire ne 
ment).  Du lat. pop. 
mentire, class. 
mentiri «ne pas dire la vérité, se tromper; promettre faussement; décevoir; imiter, contrefaire».