MENTEUR, -EUSE, adj. et subst.
Étymol. et Hist. 1. a) 1130-40 subst. fém. 
menteresse «parjure, femme parjure» (
Wace, Vie Ste Marguerite, éd. E. A. Francis, 170); 
b) 1306 adj. «faux, inventé, mensonger» (G. 
Guiart, Royaux lignages, éd. J.-A. Buchon, I, 5636); 
menteresse en usage jusque début 
xviies. (v.
Hug.) et conservé dans certains parlers région. (v. 
FEW t. 6, 1, p. 748); 
2.  1155 subst. masc. 
menteür «celui qui ment» (
Wace, Brut, éd. I. Arnold, 2330); 
ca 1200 adj. 
mentëor (
Chastelain de Couci, Chansons, éd. A. Lerond, VII, 17); 
3. 1594 
menteuse (
Satyre Menippée, 148 ds 
Littré); 
4. 1827 arg. 
menteuse «langue» (
Grandval, Vice puni, p.104).  Dér. de 
mentir*; suff. 
-eur2*; la forme a. fr. 
menterre (dont 
menteresse est le fém.) remonte peut-être à un lat. pop. 
mentitor (dér. de 
mentitus supin de 
mentiri) att. seulement tardivement (
ca 1306 ds 
Latham), v. 
FEW t. 6, 1, p. 749.