MAUSOLÉE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1544 (
Maurice Scève, 
Délie, éd. E. Parturier, CCCCVIII, 4, p.277).  Empr. au lat.
 Mausoleum «tombeau magnifique», d'abord «tombeau de Mausole», gr. Μ
               α
               υ
               σ
               ω
               ́
               λ
               ε
               ι
               ο
               ν de même sens, dér. du nom de 
Mausole (lat. 
Mausolus, gr. Μ
               α
               υ
               ́
               σ
               ω
               λ
               ο
               ς), roi de Carie (
ives. av. J.-C.) à qui sa femme Artémise II fit élever à Halicarnasse en 453 av. J.-C. un magnifique tombeau compté parmi les sept merveilles du monde. On trouve au 
xvies. les formes 
mauseole dep. 1507, 
J. Lemaire de Belges, 
Epistre, éd. J. Stecher, t.4, p.321; v. aussi 
Hug.; et 
mausole, d'apr. le nom du roi, dep. 1405, 
Christ. de Pis., 
cité, Ars. 2686, f
o69a ds 
Gdf.