MATÉ, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1633 
mati «sorte de calebasse», cité comme mot indigène (
G. de La Vega, 
Le Comm. Royal, p.1047 ds 
König, p.146); 1716 
maté, cité comme mot indigène (
Frézier, 
Relation du voyage de la Mer du Sud, p.224, 
ibid., p.147); 1770 
maté (
Pernetty, 
Histoire d'un voyage aux Isles Malouines, t. 2, p.331, 
ibid.); 
2. a) 1718 
Mathe «variété de houx», cité comme mot indigène (
Dralsé de Grand-
Pierre, 
Rel. de div. Voy., p.10, 
ibid.); 1752 
maté (
Trév.); 
b) 1770 
maté «boisson faite avec les feuilles de cette plante» (
Pernetty, t. 1, p.282 ds 
König, p.147).  Empr., par l'intermédiaire de l'esp.
 mate «calebasse» (1570, 
Lope de Atienza ds 
Fried.), «herbe; infusion» (mil. 
xviiies., 
ibid.), au quichua 
mate, 
mati, proprement «sorte de calebasse transformée en vase qui sert pour la préparation du maté» d'où l'«arbrisseau» lui-même et p. ext. «la boisson préparée avec les feuilles séchées de cet arbre».