MATOIR, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1676 orfèvr. «outil servant à matir l'or et l'argent» (
Félibien); 
id. terme de graveur (
ibid. p. 345: On appelle aussi 
Matoirs, de petits cizelets que l'on accommode par le bout avec des limes à matir, et qui servent à ceux qui gravent des quarrez de médailles); 
2. 1765 terme d'arquebusier «ciseau pour matir les soudures» (
Encyclop. t. 10, p. 197b); 
3. 1868 «ciseau non tranchant servant à comprimer le plomb qui soude deux tuyaux» (
Littré); 
4. 1874 «outil en bois dont on se sert pour rabattre le zinc employé dans les constructions» (
Lar. 19e).  Dér. de 
matir*; suff. 
-oir*.