MATINÉE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1119 «espace de temps entre le lever du jour et midi» (
Philippe de Thaon, Comput, 2590 ds T.-L.); 
2. 1175 
grant matinee «matinée bien avancée» (
Hue de Rotelande, Protheselaus, 4400, 
ibid.); d'où 
ca 1220 
dormir grant matinee (
Simon, Trois ennemis de l'homme, 669, 
ibid.); 1266 
dormir crasse matinee (
Vers de la mort, 98, 4, 
ibid.); 
3. 1833 «l'après-midi par opposition à la soirée» (
Balzac, La Duchesse de Langeais, Comédie humaine, t. V, p.182 d'apr. 
Mat., p.61, n. 8); 
4. 1880 «vêtement féminin» (
Journ. des dames et des demoiselles, 1
ernuméro de décembre, 28c ds 
Quem. DDL t. 16).  Dér. de 
matin*; suff. 
-ée*.