MATHÉMATIQUE, adj. et subst. fém.
Étymol. et Hist. A. Adj. 
1. xiiies. 
art mathematique «science ayant pour objet les propriétés des grandeurs calculables» (
A thirteenth century algorism in french verse d'apr. 
FEW t.6, p.491b); 
2. 1377 «relatif à cette science» 
conclusions mathematiques (
N. Oresme, 
Le Livre du ciel et du monde, éd. A. D. Menut et A. J. Denomy, p.98); 
3. 1680 «qui présente un caractère rigoureux» (
Rich. t.2). 
B. Subst. 
1. ca 1265 «ensemble des sciences ayant pour objet les propriétés des grandeurs calculables» (
Brunet Latin, 
Li Livres dou Tresor, éd. F. J. Carmody, p.19); 1555 
les matématiques (
J. Peletier du Mans, 
Dial. de l'orthogr., 2
eliv., p.76 ds 
Brunot t.2, p.57); 1765 
mathématiques pures (
Encyclop. t.10); 1820 
cours de mathématiques élémentaires (
Michelet, 
Mémor., p.85); 1831, août 
professeur de mathématiques spéciales (
Id., 
Journal, p.101); 
2. 1642 fig. (
Lamothe Le Vayer, 
Vertu des païens, II, Julien ds 
Littré: faire de la morale une 
mathématique).  Empr. au lat.
 mathematicus, adj., empr. au gr. μ
               α
               θ
               η
               μ
               α
               τ
               ι
               κ
               ο
               ́
               ς «qui concerne les sciences mathématiques», c'est-à-dire arithmétique, géométrie, astronomie, mécanique; d'abord adj. puis substantif.