MASSIF, -IVE, adj. et subst. masc.
Étymol. et Hist. A. 1. 1480 «fait dans la masse» (
Baratre infernal, Bibl. de Rouen, A, 297 anc. fonds ds 
Delb. Notes mss); 
2. 1503 
membres massifs (
J. Lemaire de Belges, La plainte du Désiré, éd. D. Yabsley, 74, 207); 
3. 1690 
avoir l'esprit massif «qui manque de finesse» (
Fur.); 
4. 1914 
dose massive (
Maurras, Kiel et Tanger, p.XX); 
5. 1911-27 ling. (
Dam.-
Pich. t. 1, p.349). 
B. subst. 
1. 1546 archit. (
J. Martin, trad. de Fr. Colonna, 
Songe de Poliphile, 12 r
ods 
Quem. DDL t. 7); 
2. 1694 
massif de gazon (
Corneille); 1832 «ensemble de fleurs» (
Raymond); 
3. 1796 géogr. 
supra ex. 2.  Réfection de l'a. fr. 
massis. A 
ca 1150, plur. 
massiz «fait dans la masse» (
Thèbes, éd. L. Constans, 3840), venant prob. d'un type lat. vulg. 
*massicius (
cf. ital. 
massicio) par changement de suff. sur le modèle des mots comme 
cles-clef*, nais-naïf*, etc. (v. 
A. Thomas ds 
Romania t. 34, p.333 et 
FEW t. 6, 1, p.453b). B 1396 
massich «construction massive» (
Délibérations des Echevins de Péronne relatives à la construction du Beffroi, publ. dans les 
Pièces et doc. relatifs au siège de Péronne par Techener, p.79 ds 
Gdf.).