MASCARADE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1554 ,,divertissement joué par des personnages masqués`` (
Melin de Saint-
Gelais, Six dames jeunes et petites firent, par commandement de la royne, une mascarade, un soir, estant habillées en sibylles [
...] 
l'an 1554 [titre] ds 
               Œuvres, éd. P. Blanchemain, t. 1, p.167); 
2. 1579 ,,réunion, défilé de personnes déguisées et masquées`` (
P. Larivey, Le Laquais, Prologue ds 
Anc. théâtre fr., éd. Viollet le Duc, t.5, p.10); 
3. 1690 au fig. «attitude hypocrite, mise en scène trompeuse» (
Fur.); 
4. id. «personne accoutrée de manière extravagante» (
ibid.); 1821 en appos. désigne un vêtement extravagant (
Obs. modes, 10 mars, p.111: c'est au reste une création de la rue Vivienne, et qui, un peu 
mascarade, ne survivra pas aux jours gras).  Empr. à l'ital.
 mascherata (att. aux sens 1 et 2 dep. le 
xvies., 
Caro et 
Tansillo ds 
Batt.), forme septentr. 
mascarata, dér. de 
maschera (
masque1*).