MARQUE2, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1339 «droit de représailles» (
Ordonnances des rois de France, t. 2, p. 137, v. aussi la note);
2. lettre de marque a) 1549 «autorisation donnée à un particulier de se faire justice à lui-même» (
Est.);
b) 1812 mar. «commission dont tout capitaine ou patron d'un navire armé en course doit être pourvu, sous peine d'être réputé pirate ou forban» (
Mozin-
Biber, s.v. lettre). Empr. au prov.
marca «saisie, arrestation par représailles; objet saisi; personne arrêtée; droit de représailles» (
xiie-
xves., ds
Levy Prov. et
Rayn.), déverbal de
marcar «saisir (quelqu'un, quelque chose), arrêter par représailles» (
xiie-
xves.,
ibid.), lui-même prob. empr. au got.
*markôn qui a dû avoir un sens proche de celui de l'a. nord.
marka «marquer la propriété de quelqu'un».