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MARIONNETTE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. a) 1479 «instrument de musique, probablement un rebec» flayos, lutz et marionnettes (Jean Molinet, La journée du Therouenne, 23 ds Faictz et dictz, éd. N. Dupire, I, 128) − 1549 (Entrée de Phil. II, Reg. de cuir noir, A. Tournai ds Gdf. Compl.); b) 1517 «espèce de danse» danssant maryonetes (Fragments d'une sottie par Maitre Georges, 48 ds Recueil général des sotties, éd. E. Picot, II, 258); 2. a) 1556 «petite figure d'homme ou de femme qu'on fait mouvoir par des fils, des ressorts ou avec la main» (Cardanus, Subtiles invent., I, 18, p. 352 ds Gay); b) au plur. 1584 «endroit où l'on fait jouer les marionnettes; jeu de marionnettes» aux badineries ... bastelleries et marionnettes (G. Bouchet, Sérées XVIII, éd. C. E. Roybet, t. 3, p. 177); d'où 1738 «personne sans caractère, qu'on manoeuvre à sa guise» (Voltaire, Lettre à Frédéric, Prince royal de Prusse, 23 janv. ds Œuvres complètes, éd. L. Moland, t.34, p.397); c) 1787 «personne dont les gestes saccadés évoquent les mouvements d'une marionnette» (Fér. Crit.); 3. 1831 mar. (Will.). Forme dissimilée d'un dimin. de mariole désignant la Vierge, ca 1223 (G. de Coinci, Mir. Vierge, éd. Koenig, I Mir. 13, 39), puis une «petite image de la Vierge» 1306 (G. Gautier, Royaux Lignages, I, 7736 ds T.-L.), les marionnettes étant ainsi appelées par un dimin. de Marie parce qu'aux fêtes de l'Assomption on donna, pour remplacer les Mystères, des jeux de marionnettes; d'ailleurs, marionnette a désigné, en 1489 en Cambrésis, une monnaie portant l'image de la Vierge (Jean Molinet, Le Cri des monnaies, 32, op. cit., II, 767), en 1566 une statue, une image de la Vierge (Henri Estienne, Apologie pour Hérodote, au lecteur, éd. P. Ristelhuber, I, p. 14).