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MARIN2, subst. masc.
Étymol. et Hist. A. 1. Début xiies. «navigateur» (St Brendan, 858 ds T.-L.); ca 1200 (Jourdain de Blaye, éd. P. F. Dembowski, 3139), attest. isolées; l'a. fr. emploie en ce sens marinier*, maronnier ou notonier, notinier; 2. 1718 (Ac.: Marin. subst. En cette acception, il n'a d'usage que pour signifier un Officier de Marine); 1756 (Voltaire, Essai hist. gén. et moeurs, t.4, p.61: ceux [les Hollandais] qui passaient alors pour les meilleurs marins du monde); 1811 au fig. marin d'eau douce «nouveau et peu expérimenté» (Mozin-Biber, s.v. eau, p. 481, 1recol.); 3. 1810 plus spéc.«homme affecté au service d'un navire» (Chateaubr., Martyrs, t.3, p.118); 1845 marin de commerce (Michelet, Journal, t. 1, p.618); 1845 marin de l'État (Id., ibid., p. 620); 1955 marin-pêcheur (Mét.); 4. emploi adj. a) 1866 «des marins, des gens de mer» l'idiome marin (Hugo, Travaill. mer, p. 87); b) 1874 col marin (Mallarmé, Dern. mode, p. 779), cf. aussi bleu marin (Id., ibid., p. 762); c) 1883 «qui a les qualités d'un marin» (Loti, loc. cit.: l'homme le plus capable et le plus marin). B. 1505 «sud (côté du vent du sud)» (Desdier Christol, Platine en françoys, 70 rob d'apr. Arveiller ds Mél. J. Seguy, p.72); 1573 «le vent de mer» (De Baif, Eglogues, éd. Marty-Laveaux, La Pléiade fr., t.3, p.81). Substantivation de marin adj., B étant empr. à l'a. prov. marin «vent du sud; sud» (cf. FEW t. 6, p.346b) de même orig. que le fr., le lat. marinus, -a, -um, étant lui-même att. fin ves. dans un emploi subst. désignant le vent de la mer sur la côte africaine (TTL s.v. 398, 40).