MARGE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1225 «bord, bordure» ici fig.
nostre vie est pres de marge (
Reclus de Molliens, Miserere, 265, 8 ds T.-L.);
b) 1831
vivre en marge de (
Balzac, Peau chagr., p. 7);
2. a) xiiies.
marce du calendrier «espace blanc autour du texte écrit» (
Comput, f. 9 ds
Littré); 1521
marge «
id.» (
Invent. de Raoul Laliseau, 63 ds
L. Wolf Buchdruck);
b) 1680 «feuille blanche qui sert pour marger une estampe» (
Rich.);
3. a) 1790 «intervalle de temps, latitude dont on dispose entre certaines limites» (
Le Moniteur, t. 3, p. 156);
b) 1747
avoir de la marge (
Marivaux, Le Préjugé vaincu, II, 416); 1835
laisser de la marge (à qqn) (
Ac.);
4. 1945
marge bénéficiaire (
Baudhuin, loc. cit.). Du lat.
margo, marginis «bord, bordure».