MALLÉABLE, adj.
Étymol. et Hist. 1. a) 1500 « qui a la propriété de s'étendre sous le marteau » (
O. de Saint-Gelais, 
Éneide, BN 861, f
o61d ds 
Gdf. Compl.); 
b) 1600 « (terre) meuble, facile à labourer » (
Ol. de Serres, 
Théâtre d'agriculture, livre 6, chap. 26, p. 708); 
2. 1810 fig. « qui se laisse manier, façonner, influencer » (
Stendhal, 
Journal, t. 3, p. 81).  Dér. sav. du lat. 
malleus « marteau » (
mail*). Le verbe 
malleare « marteler » n'existe pas, mais il y a un adj. 
malleatus « battu au marteau ». 
Cf. pour le sens 1 a l'a. prov. 
malleable (
xives., 
Eluc. de las propr., f
o194 et 183 ds 
Rayn. t. 4, p. 130).