MALAISE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1135 «état de mal-être, où l'on n'est pas à son aise» [
être]
a malaise (
Couronnement Louis, 261 ds T.-L.); en partic.
ca 1200 «état d'inquiétude, tourment d'esprit» (
Escoufle, 3269,
ibid.);
2. av. 1316 «état de celui qui n'est pas à son aise, en partic. sur le plan de la fortune» (
Jehan Maillart, Roman du comte d'Anjou, éd. M. Roques, 5255);
3. 1587 «sensation pénible d'un trouble dans les fonctions physiologiques» (
Malherbe, Les Larmes de StPierre, 165 ds
Œuvres, éd. L. Lalanne, I, 4);
cf. 1758
malaise d'une grossesse (
Helvetius, De l'esprit, p. 392);
4. 1810 «état de trouble dans le corps social»
un malaise d'opinion (
J. de Maistre, Constit., p. 105); 1832
malaise social (
Sand, Indiana, p. 4). Comp. de
mal1* et de
aise1*, d'abord dans des loc. adv.