MAIN-FORTE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1486 
main forte «secours que l'on prête à la justice, afin que la force demeure à ses agents» (
Henri Baude, 
Lettre au seigneur de Bourbon, éd. J. Quicherat, p. 75); 1541 «secours, aide» (
Calvin, 
Institution de la Religion Chrestienne, Épistre au roy, éd. J.-D. Benoit, p. 49); 1636 
prester main forte «aider» (
Monet); 
2. av. 1501 
à main forte «par la violence, par la force des armes» (
Olivier de La Marche, 
Mém., éd. H. Beaune et J. d'Arbaumont, t. 1, p. 154); 1507 
main forte (
J. Marot, 
Voiage de Gênes, f
o20 v
o, éd. 1532 ds 
Gdf.).  Composé de 
main* et du fém. de l'adj. 
fort*; 
cf. le lat. médiév. 
manufortis «puissant» (
xiies. ds 
Blaise Latin. Med. Aev.).