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MAGNAN, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1721 (Trév.). Empr. au prov. magnan «ver à soie» (Mistral), d'orig. incertaine: − C. Nigra (Archivio glottologico italiano t. 14, pp. 279-281), suivi par L. Sainéan (Sources t.1, p.60), Bl.-W.1-5et REW3no5581, le rapproche de l'ital. du Nord mignanna «chatte», mino «chat», magnatto «ver à soie», et de l'ital. mignatta «sangsue», ces mots remontant à la racine expressive miñ-à l'orig. des noms du chat dans les dial. du nord de l'Italie; il cite à l'appui de cette hyp. les dénominations de la chenille issues de mots désignant le chat, telles que ital. du Nord gat(t)a, gattina, gattola, a. fr. chatte-peleuse, angl. caterpillar, cf. fr. chenille; −pour EWFS1-2, le prov. magnan est empr. à l'ital. magnatto «ver à soie» (d'où seraient alors directement issues les formes maignat, 1551, Déclaration de Henri II, 14 juill. ds Isambert, Rec. anc. lois fr., t.13, p.209, et magniaux, plur., 1600, O. de Serres, Théâtre d'agriculture, p.460, et 1611, Cotgr.), qui serait dér. par étymol. pop. du dial. magnar «manger», en raison de la grande voracité du ver à soie. En tout état de cause, il est probable que le mot a été introduit sur le territoire gallo-roman à partir de l'Italie, comme l'a été la technique de l'élevage du ver à soie (v. Lar. encyclop., s.v. sériciculture).