MAGICIEN, -IENNE, subst.
Étymol. et Hist. A. Subst. 
1. 1370-80 «personne qui pratique la magie» (Trad. d'
Ovide, Remede d'Amour, 609 ds T.-L.); fém. 1578 (
Ronsard, Sonets pour Hélène, XXII, 4, éd. P. Laumonier, XVII, 264); 
2. 1579 «homme à effets, lié avec le diable» synon. 
enchanteur (
Le Loyer, Discours des Spectres, I, p. 257 ds 
Wagner Magie, p. 226); 
3. 1612 «savant» synon. de 
mage (
J. B. de La Porte, La Magie Naturelle, p. 4, 
ibid., p. 174); 
4. 1612 «sorcier» (
P. Sebastien Michaelis, Histoire admirable de la possession et conversion d'une pénitente, séduite par un magicien, la faisant Sorciere et Princesse des Sorciers au pays de Provence, ibid., p. 197); 
5. fig. 1718 (
Ac.: On dit figurément qu'un homme n'est pas 
Magicien, pour dire, qu'Il n'est pas fort habile); 1767 (
Diderot XI, Salon, 306 ds 
IGLF: La Tour. Excellent peintre en pastel. Grand 
magicien). 
B. Adj. 
1. 1
ertiers 
xves. 
operacion magicienne (Anonyme, 
Regles de seconde Rhetorique, éd. E. Langlois, p. 66); 
2. 1669 
poete magicien (
La Fontaine, Psyché, éd. H. Régnier, 8, 117).  Dér. de 
magique*; suff. 
-ien* sur le modèle de 
physicien, 
astronomien.