MACIS, subst. masc.
Étymol. et Hist. Ca 1256 
mascie (
Aldebrandin de Sienne, 
Régime du corps, éd. L. Landouzy et R. Pépin, p. 190, 1); 
xiiie-
xives. [ms.] 
macis (
Li Cout. des foires de Troies, ms. Troyes, 365 ds 
Gdf.); 1358 
id. (
Compt. de D. Collors, Aumale, p. 116, 
ibid.).   Empr. au lat. médiév.
 macis «arille qui entoure la noix muscade» (cité au 
vies. par Alexandre de Tralles, 
André Bot., 
s.v. maccis; 1205 ds 
Latham, 1236 ds 
Du Cange s.v., v. aussi 
Nov. gloss. − 
cf. lat. 
maccis, -idis, hapax, 
Plaute, 
Pseud., 832, supposé forgé par l'aut. pour désigner un condiment). Confusions fréq. entre le lat. 
macis et 
macir (transcr. du gr. μ
               α
               ́
               κ
               ι
               ρ, Dioscoride) désignant la résine odoriférante d'un arbre de l'Inde [
Ailanthus malabarica?], depuis Pline. De la var. gr. μ
               α
               ́
               κ
               ε
               ι
               ρ, μ
               α
               ́
               κ
               ε
               ρ, le m. fr. 
macer «macis» (1562, 
Du Pinet, 
Hist. Pline, XII, VIII, t. 1, p. 478). V. 
André Bot. et 
TLL s.v. maccis, 
macis; 
Ern.-
Meillet, 
s.v. maccis; 
Liddell-
Scott, 
s.v. 
               μ
               α
               ́
               κ
               ι
               ρ.