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MACAIRE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1841 la Robert-Macaire «espèce de danse» (La Bedollière, Les Français peints par eux-mêmes, t. 3, p. 20 d'apr. G. Matoré ds Mél. Bruneau, p. 181); 2. 1845 macaire, Robert-Macaire subst. masc. (Besch.). Macaire est le nom du traître de la chanson de geste Macaire ou La reine Sebile (ca 1230, éd. F. Guessard, 1866), parent de Ganelon, qui, après avoir assassiné en pleine forêt Auberi, chargé de reconduire à Constantinople la reine Sebile, femme de Charlemagne, fut vaincu en duel par le chien de sa victime (cf. 1377 Gace de La Buigne, Deduis, éd. A. Blomqvist, 5811 sqq.; fin xives. Eustache Deschamps ds Œuvres, éd. Queux de Saint-Hilaire, t. 5, p. 403, 1: Macaire Le traitreux; v. aussi E. Langlois, Table des noms propres [...] dans les chansons de geste, s.v.). Le traître Macaire est un des principaux personnages du drame de G. de Pixérécourt, Le chien de Montargis ou La forêt de Bondy (1814). Sous le nom de Robert Macaire dont le comédien Frédérick Lemaître fit une remarquable création, ce personnage figure dans deux mélodrames de B. Antier: en 1823, L'Auberge des Adrets où il est un traître assassin; en 1834, sa suite Robert Macaire où il n'est plus qu'un adroit fripon. Enfin, le caricaturiste R. Daumier s'empara du personnage tel qu'il fut créé par Lemaître pour en faire, dans ses lithographies (1836), le type du filou se cachant sous les traits de divers gens d'affaires.