MÉTEIL, subst. masc.
Étymol. et Hist. [
xiiies. (ms.), le dér. en 
-on*: 
mestilun (
Jean de Garlande, 
Dictionarius, éd. A. Scheler ds 
Jahrbuch für rom. und engl. Lit. t. 6, 1865, p. 301); 1291 
mestillon (
Cart. de Namur ds 
Du Cange, 
s.v. mestillium)] 
xves. 
mesteil (
Journal d'un bourgeois de Paris, éd. A. Tuetey, 1437, § 728, p. 337: car blé valloit .V. frans et demy, qui n'estoit que 
mesteil); 1491 (doc. Arch. Vienne ds 
Gdf. s.v. mesteillon); 1600 
meteil (
O. de Serres, 
Theatre d'agriculture, éd. Genève, 1611 108); 1624 
mesteil confirmation par Maurice [de Sully?] évêque de Paris, d'une charte de Hervé de Montmorency [
ca 1070] (
A. Duchesne, 
Hist. de la maison de Montmorency, 1624, 2
epartie, Preuves, p. 36).  D'un lat. vulg. 
*mistilium proprement «mélange», dér. de 
mixtus (part. passé de 
miscere «mélanger») devenu 
mistus, par l'intermédiaire d'un adj. 
*mistilis (celui-ci formé sur le modèle de 
coctus-coctilis, 
fissus-fissilis; v. 
Thomas Essais, p. 79); 
cf. d'autres dér. synon.: a. fr. 
mestoil (1260 ds 
Gdf. Compl.), 
mestuel (1260 ds T.-L.)., 
mestau (1282 ds 
Gdf. Compl.), 
mestueil (1328-30, 
Vers du Monde ds 
A. Jubinal, 
Nouv. rec., t. 2, p. 127). 
Cf., du point de vue sém., le lat. médiév. 
mixta [
annona] synon. de 
frumentum, 
viies. d'apr. J. Pirson ds 
Mél. Wilmotte, p. 520.