MÉNESSE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1841 «prostituée» (
Lucas,
Dangers prostit., p. 31); 1841 «une femme» (
Joigneaux,
Prison Paris, p.164). Prob. altération de
menestre «sorte de potage» att. dès le
xvies. 1515 (
1reChanson sur la bataille de Marignan, 11 ds
Rec. de chants hist. fr., éd. Le Roux de Lincy,
ii, p.59) lui-même empr. à l'ital.
minestra «
id.»,
ca 1125 ds
Batt. Cf. minestrone et
FEW t.6, 2, p.122a, la prostituée étant celle qui assure la subsistance du souteneur, v. aussi
bifteck et
marmite; l'hyp. d'une formation à partir du rad.
men- dont le sème semble être celui de petitesse (
FEW t.6, 1, p.702a) est moins satisfaisante.