MÉNADE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1546 mythol. gr. «nymphe champêtre»
les Nymphes Mainades (F.
Colonna,
Discours du songe de Poliphile, f
o62 v
o[Club des Libr. de France] ds
Quem. DDL t.12); 1564
menades (
Rabelais,
Cinquième Livre, éd. Ch. Marty-Laveaux, XXXIX, p. 151);
2. 1690 «femme qui a l'esprit troublé» (
Fur.). Empr. au lat.
maenas,
-adis «bacchante», lui-même du gr. μ
α
ι
ν
α
́
ς, -α
́
δ
ο
ς adj. «agité de transports furieux» d'où comme subst. désignait les bacchantes qui, dans les fêtes en l'honneur de Bacchus, s'abandonnaient aux transports furieux; μ
α
ι
ν
α
́
ς est dér. de μ
α
ι
́
ν
ε
σ
θ
α
ι «être fou» en partic. en parlant des transports bacchiques.