MÉLANCOLIQUE, adj.
Étymol. et Hist. 1. a) 2
emoitié
xiiies. adj. «relatif à la bile noire» (
Introd. d'astron., B.N. 1353, f
o35c ds
Gdf. Compl.) −
xvies.,
Aubigné ds
Hug.;
b) 1306 «affecté de mélancolie, qui a trop de bile noire» (
Guillaume Guiart, Branche des royaus lignages, éd. N. Wailly et L. Delisle, 20920); début
xives. subst. (
Antidotaire Nicolas, éd. P. Dorveaux, p.14);
2. a) 1532 adj. «triste» (
Marot, Epîtres, éd. C.A. Mayer, p.101);
b) 1545 «qui engendre la tristesse» (J.
Bouchet, Epîtres familières du Traverseur, 4: lieu...
merencolique);
3. 1816 «celui qui est atteint de la maladie mentale appelée mélancolie» (
Encyclop. méthod. Méd. t.9,
s.v. mélancolie). Empr. au lat.
melancholicus (transcrivant le gr. μ
ε
λ
α
γ
χ
ο
λ
ι
κ
ο
́
ς ) «causé par la bile noire» et «mélancolique, atrabilaire»; le sens 2a est att. antérieurement en a. prov. (
xiiies. ds
Rayn.).