MÉDIOCRE, adj.
Étymol. et Hist. 1. 1495 «qui est, par la quantité ou la qualité, entre le grand et le petit» (
J. de Vignay, Mir. hist., 27, 49 ds
Delb. Notes mss);
2. 1580
choses ... bien médiocres «au-dessous de la moyenne» (
Montaigne, Essais, éd. P. Villey, L. 2, chap.17, p.658); 1587
un poëte ne doit jamais estre médiocre (
Ronsard, Préface sur la Franciade ds
oeuvres, éd. P. Laumonier, XVI, p.348);
3. 1658 subst. plur., en parlant de personnes (
Bossuet, Oraison funèbre d'H. de Gornay, éd. B. Velat, p.28);
4. 1674 subst.
le médiocre (
Boileau, Art poét., éd. C. H. Boudhors, chant IV, vers 32). Empr. au lat.
mediocris «moyen; de grandeur, de qualité moyenne, ordinaire en parlant de personnes et de choses» (de
medius «qui est au milieu»).