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MÉCANIQUE, adj. et subst. fém.
Étymol. et Hist. A. 1. Ca 1268 mestier mecanique «servile, comportant l'usage d'instruments et l'action de la main» (Brunet Latin, Trésor, éd. Fr. J. Carmody, I, 4, 6); ca 1374 les ars mecaniques (Oresme, Yconomique, éd. A. Douglas Menut, 808); 2. xiiies. subst. masc. «ouvrier manuel, artisan» (Apocalypse, 1003 ds T.-L.); 1382 adj. «qui fait un travail manuel» (Juv. des Ursins, Charles VI ds Gdf.). B. 1. a) 1559 subst. fém. «partie des mathématiques qui a pour objet la connaissance des lois du mouvement et la théorie de l'action des machines» (Amyot, Vies des hommes illustres, t.1, fo211 ro); b) 1749 mécanique rationnelle (Buffon, Hist. nat., t.1, p.60); 1788 La Mécanique analytique [titre] (Lagrange); 1749 mécanique céleste (Buffon, Hist. nat., De la formation des planètes, t.1, p.130); c) 1690 subst. fém. «système des pièces et des mouvements constituant une machine, structure de celle-ci» (Fur.); 1690 «système structurel des processus naturels, dans un corps vivant» (Fur.); 1727 «structures, rouages d'une administration assurant sa force» (Boulainvilliers, Mémoires, VI, II, p.112 ds Brunot t.6, p.94); 2. a) xviie-xviiies. pièces de mécanique «pièces mises en mouvement à l'aide d'un mécanisme» (Mercure ds Havard); b) 1791 subst. fém. «toute espèce de machine» (Molard, Descr. Mach. et proc., t.1, p.186 ds Brunot t.9, p.1206, note 10); 3. a) 1680 adj. «relatif aux lois qui régissent les mouvements des corps» (Rich.); 1686 philosophie mécanique (Fontenelle, Entretiens sur la pluralité des mondes, 1ersoir, p; 25); 1704 courbes mécaniques «courbes qui ne peuvent être exprimées par des équations algébriques» (Hist. de l'Ac. des sc., p.115); b) 1786 adj. «dont le mouvement est produit par un agencement artificiel, non par un processus chimique ou biologique» (Annonces, affiches et avis divers du 21 oct. ds Havard); c) 1762 «machinal, sans l'aide de la réflexion» (Rousseau, Émile, I, éd. B. Gagnebin et M. Raymond, p.280). Empr. au lat. mechanicus, mechanica, gr. μ η χ α ν ι κ ο ́ ς, μ η χ α ν ι κ η ́, (sous-entendu τ ε ́ χ ν η «art»), de μ η χ α ν η ́, v. machine. En a. fr. et m. fr. le mot sert à désigner une classe de travailleurs (A). La Renaissance le réemprunte dans l'accept. sc. du gr. μ η χ α ν ι κ η ́ «l'art de construire une machine». Au xviiies. le mot est souvent employé au sens de «mécanisme» et, sous l'influence du développement des techniques industrielles, au sens de «machine considérée dans son fonctionnement» (B). FEW t.6, 1, p.569a et b, Bl.-W.5