MAT1, adj. inv. et subst. masc.
Étymol. et hist. A. Subst. 
1. Ca 1155 
mat «coup par lequel le roi est mat» (
Wace, 
Brut, éd. I. Arnold, 10560 [var. ms. 
xiiies.]: Au geu del 
mat); 
2. ca 1224 
dire eschec et mat fig. (
Gautier de Coinci, 
Miracles de Nostre-Dame, éd. V. F. Koenig, t.1, p.14, 231 [I Pr. 1]); 1316 
faire eschec et mat à (
Geffroy de Paris, 
Chron. métrique, 1762 ds T.-L.); 1609 
avoir un escheq et mat (
Régnier, 
Satire [
X], 294, éd. G. Raibaud, p.144). 
B. Adj. 
ca 1195 (
Ambroise, 
Guerre sainte, 6661 ds T.-L.: Et tote l'ëust el 
feit mate); 1176-81 «se dit du joueur dont le roi est mat» ici au fig. (
Chrétien de Troyes, 
Chevalier Lion, éd. M. Roques, 2578: 
maz et haves [
cf. Z. rom. Philol. t.5, p.97]).  Tiré de l'expr. 
échec et mat, empr. à l'ar. 
as-sāh māt(a) «le roi est mort» (
as-, forme assimilée de l'art. déf. 
al-; 
sāh «roi, dans le jeu d'échecs», empr. au persan 
sāh «roi», v. 
schah; 
māta «il est mort»).