LYCÉE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1721 «lieu où s'assemblent les gens de lettres» (
Trév.);
2. 1790 «lieu consacré à l'instruction»
lycée civique et national (
Tuetey,
Assce. publ., t. I, p. 41 et suiv. ds
Brunot t. 9, p. 1111, note 3); en partic. 1802 «établissement d'instruction secondaire dirigé par l'État» (
Loi du 11 flor. an X art. 41,
ibid., note 4). Du nom du
Lycée «gymnase situé au nord-est d'Athènes où enseignait Aristote», 1568 (
Bl.-
W.1-5), empr. au lat.
Lyceum, gr. Λ
υ
́
κ
ε
ι
ο
ν «
id.»; dès 1544 on rencontre la forme
Lyceon (
B. des Périers,
Discours de la Queste d'amytié ds
Œuvres, éd. L. Lacour, t. 1, p. 7).