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LAI2, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1155 « poème narratif ou lyrique, de longueur variable (ayant très souvent un accompagnement musical) » (Wace, Brut, éd. I. Arnold, 3699); ca 1170 en partic. avec réf. à une tradition « bretonne » (Marie de France, Lais, éd. J. Rychner; v. p. ex. Guigemar, 20); 2. ca 1350 genre poétique, à forme fixe (Guillaume de Machaut, Lay de plour, éd. E. Hoepffner, t. 1, p. 283). L'hyp. communément admise est celle d'un empr. à un mot d'une lang. celtique (peut-être au bret. *laid̄ ) correspondant à l'irl. lôid, plus tard laid « chant des oiseaux, chanson; pièce de vers » attesté dep. ca 800 (Romania t. 8, p. 422), v. FEW t. 20, p. 11. Une nouvelle hyp. a été proposée par R. Baum (Beiträge zum romanischen Mittelalter, 1977, pp. 17-78) à partir de la constatation que le bret. n'est pas attesté, que l'a. prov. lais au sens de « chant des oiseaux » (ca 1140, Marcabru) est antérieur à l'a. fr., tandis qu'au sens de « mélodie, poésie chantée avec accompagnement musical » (dep. 1170-1200, Daurel et Beton, v. R. Baum ds Z. rom. Philol. t. 85, pp. 1-44) les attest. en a. prov. ne font pas réf. à la litt. « bretonne » : lai serait d'orig. lat. et remonterait à (versus) laicus (v. laïc) où laicus serait devenu subst. autonome pour désigner une forme d'expr. pop. (à côté de genres musicaux d'inspiration religieuse, créés par les clercs); cette hyp. a encore besoin d'être étayée et d'autre part la forme a. prov. lais fait difficulté.