Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

notices corrigéescatégorie :
INTRIGUER, verbe
Étymol. et Hist. 1. 1532 « embrouiller » (Gramm. de G. du Wes, éd. F. Génin [à la suite de Palsgr.], p. 948c d'apr. Chr. Schmitt ds R. Ling. rom. t. 43, p. 27); 2. av. 1630 réfl. « s'occuper de, s'intéresser à » (D'Aubigné, Vie, XXXIV ds Gdf. Compl. : Il s'intrigue d'un mestier que tu ne sçais pas); av. 1679 « s'immiscer (dans) » (Retz, Mém., éd. A. Feillet, J. Gourdault, R. Chantelauze, t. 5, p. 82 : Croissi étoit un conseiller du parlement de Paris, qui s'étoit beaucoup intrigué dans les affaires du temps); 3. 1656 abs. « se livrer à des intrigues » (Pascal, Prov. 3 ds Œuvres, éd. L. Lafuma, p. 381 : les plus habiles d'entre eux [les Jésuites] sont ceux qui intriguent beaucoup, qui parlent peu, et qui n'écrivent point); 4. 1678-79 trans. « préoccuper » (La Fontaine, Fables, VIII, 5, 7 : Il semble [...] que le plus petit de la race mortelle, A chaque pas qu'il fait, à chaque bagatelle, Doive intriguer l'Olympe et tous ses citoyens); 1735 intrigué « inquiet, anxieux (de savoir quelque chose) » (Marivaux, Paysan parvenu, éd. F. Deloffre, 2epart., p. 81 : Catherine vint au-devant de nous, toujours fort intriguée des intentions de MlleHabert sur son chapitre). Empr. à l'ital.intrigare, attesté au sens 1 dep. fin xiiies. (Giamboni ds Batt.), aussi « mettre dans l'embarras, rendre perplexe » (Id., Fiore di Virtù, ibid.), « se livrer à des intrigues » (av. 1541, Guidiccioni, ibid.), « s'immiscer (dans) » (1545, L'Arétin, ibid.), « éveiller la curiosité, intéresser » (av. 1610, Guarini, ibid.), forme septentrionale de intricare (intriquer*).