INTERNONCE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. a) Fin
xvies. « personne qui sert d'intermédiaire » (E.
Pasquier,
Lettres Histor., 1556-94, éd. D. Thickett, livre XIII, lettre VI, p. 364), au
xvies. seulement chez cet auteur (
cf. Hug.);
b) 1908 fig. « entremetteuse »
internonce des voluptés (
France,
Contes Tournebroche, Picarde, p. 64);
2. 1648 « ministre chargé des affaires de Rome dans un pays où il n'y a pas encore de nonce » (
Bull. Bibl. Belge, série 2, I, 214 ds
FEW t. 7, p. 242b);
3. 1832
internonce autrichien (
Balzac,
loc. cit.). Empr. au lat. eccl.
internuntius (lui-même composé de
inter « entre » et de
nuntius « messager; nouvelle, message »), « messager, intermédiaire » ici fig.
ixes. ds
Blaise Latin. Med. Aev.; « internonce ou nonce du pape »
ibid., par l'intermédiaire de l'ital.
internunzio « intermédiaire, médiateur »
xves., « envoyé du pape »
xviies. ds
Batt., v. aussi
DEI.