INDISPOSER, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1.  Ca 1407 
indisposé « gâté, mis en mauvais état » (J. 
Gerson, 
Dialogue spirituel ds 
               Œuvres, éd. P. Glorieux, t. VII, p. 166 : ame 
indisposee par pechié mortel); 1662 
s'indisposer « se préparer mal (à quelque chose) » ([
Lemaistre de Sacy] 
De l'Imitation de Jesus-Christ, 1. 4, chap. 12, p. 384 : Celuy qui apres m'avoir receu se répand aussi-tost en des satisfactions exterieures, 
s'indispose beaucoup pour me recevoir); 
2.  a)  1455 
indisposé « légèrement malade » (
Arch. Nord, B  1686, f
o50 ds 
IGLF : femme 
indisposee de sa personne); 1828 trans. « rendre légèrement malade » (
Mozin-
Biber); 
b)  1891 spéc. « qui a ses règles » (
Huysmans, 
Là-bas, t. 1, p. 101); 
3.  1675 
indisposé contre « fâché, mécontent » (
Ménage, 
Obs. sur la lang. fr., t. II, p. 446 ds 
Brunot t. 4, p. 484); av. 1679 
s'indisposer contre « prendre en aversion » (
Retz, 
               Œuvres, t. IV, p. 229 : elle 
s'indisposoit contre ses amants).        Dér. de 
disposer* et de son part. passé 
disposé; préf. 
in-1*. 
Cf. lat. 
indispositus « mal ordonné, confus », lat. chrét. « mal préparé, surpris ».