INCOMPARABLE, adj.
Étymol. et Hist. [
Cf. le dér.
incomparablement*
ca 1200]
1. Av. 1453 « à quoi rien ne peut être comparé » en mauvaise part
faire dommage incomparable (
Monstrelet, II, 149 ds
Littré); 1463 en bonne part (
Proj. de crois. contre les Turcs ap. Leroux de Lincy,
Chants hist., p. 51 ds
Gdf.
Compl.); av. 1475
gloire incomparable (G.
Chastellain,
Expos. sur la Vérité mal prise ds
Œuvres, éd. Kervyn de Lettenhove, t. 6, p. 253);
2. 1484 (Doc. A. de Dinant ds
Gdf.
Compl. : incomparables a toutes aultres). Empr. au lat.
incomparabilis « incomparable ».