IMPRÉGNATION, subst. fém.
Étymol. et Hist. I. 1. Fin du
xives. [ms.]
impregnacion « fécondation » (
Evrart de Conty,
Problèmes d'Aristote, B.N. fr. 210, f
o90b ds
Gdf.
Compl.);
2. 1858 « influence exercée par une première fécondation sur les produits des fécondations ultérieures par d'autres générateurs » (
Michelet,
loc. cit.).
II. 1. a) 1690 « pénétration d'une substance dans une autre » (
Fur.);
b) 1765 « pénétration d'un fluide dans une substance, un corps » (
Encyclop. t. 8,
s.v. imprégner);
2. 1859
imprégnation des bois (
Bonn.-Paris);
3. 1858 « pénétration lente dans les esprits d'une influence, d'idées... » (
Michelet,
Journal, p. 441 :
imprégnation morale). Empr. au lat. médiév.
impraegnatio « action de concevoir » (av. 1173 ds
Blaise Latin. Med. Aev.).