IMPROBABLE, adj.
Étymol. et Hist. I. Av. 1475 « condamnable, indigne d'approbation » (G.
Chastellain,
Chron. des ducs de Bourgogne, chap. 260, éd. J.-A. Buchon, t. 2, p. 351).
II. 1. 1606 « que l'on ne peut prouver » (
Crespin);
2. 1690 « invraisemblable » (
Fur.);
3. 1815 « qui a peu de chances de se produire » (
Maine de Biran,
Journal, p. 64 : le retour des Bourbon [...] me semble toujours de plus en plus
improbable). I empr. au lat. class.
improbabilis « qui ne mérite pas d'être approuvé »
(cf. improuver). II dér. de
probable*; préf.
im- (in-1*
). Cf. déjà en lat. chrét.
improbabilis « qui ne peut être prouvé, difficile à prouver ».