ILOTE, subst.
Étymol. et Hist. 1. Av. 1593 hist. gr. (
Amyot, trad. de Plutarque d'apr. Ritter ds
B. Inst. genevois, t. 36, p. 440); 1595 (
Montaigne,
Essais, éd. A. Thibaudet, I, III, p. 35); 1794 fig.
ilote ivre (
Chénier,
Bucoliques, p. 214);
2. 1788 (
Lanjuinais,
Le Préservatif, I, p. 145 ds
Brunot t. 6, p. 132, note 1 : d'exclusions en exclusions, nous deviendrons peu à peu comme des
« Ilotes » chez les Spartiates); 1793 « personne opprimée » (
Robesp.,
Discours, Marc d'argent, t. 7, p. 168). Empr. au lat.
Ilotae (gr. ε
ι
́
ω
ς, -ω
τ
ο
ς, plur. ε
ι
́
λ
ω
τ
ε
ς) « Les Ilotes », habitants de Laconie réduits à l'esclavage par les Spartiates, envahisseurs doriens.