HYSOPE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1
remoitié
xiies.
ysope (
Psautier d'Oxford, 50, 8 [51, 9], éd. F. Michel, p. 68); 1535
hysope (P. R.
Olivetan,
Bible, f
o19 v
o[Exode 12, 22]);
2. ca 1170 expr.
depuis le cèdre jusqu'à l'hysope (
Rois, éd. E. R. Curtius, p. 119 [I Rois 4, 33] : des le cedre [...] jesque a l'
ysope); 1663 p. ext. dans le domaine profane (
Molière,
Impromptu de Versailles, scène 5, éd. R. Bray, p. 371 : les Comediens et les Autheurs, depuis le cedre jusqu'à l'
hyssope sont diablement animez contre luy). Empr. au lat.
hyssopus et celui-ci au gr. υ
́
σ
σ
ω
π
ο
ς, attesté dès le
ves. av. J.C. et dans les
Septante, lui-même empr. à une lang. sémitique (
cf. hébr.
'ēzōb, akkadien
zūpu, syriaque
zuphā, ar.
zūfā, v.
Bible et
Klein Etymol., s.v. hyssop). 2, expr. tirée du 1
erlivre des
Rois 4, 33 ou 5, 13, où elle exprime l'étendue des connaissances du roi Salomon : « Il parla des plantes, depuis le cèdre qui est au Liban, jusqu'à l'hysope qui croît sur les murs ».