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HONORABLE, adj.
Étymol. et Hist. Ca 1125 « (d'une personne) digne d'estime, de respect » (Couronnement de Louis, 1344 ds T.-L.); spéc. employé comme épithète honorifique 1276 honorable home (S.-Bénigne, Plombières-lès-Dijon, A. Côte-d'Or ds Gdf. Compl.), titre par la suite seulement donné aux petits bourgeois, marchands et artisans, par opposition à la noblesse, v. Trév. 1704-71; 1777, févr. (Encyclop. méthod., Écon. Pol. Diplom. t. 2, p. 548 : un gouverneur de Georgie à qui l'on donnera le titre de honorable); 1791, oct. (Décision par l'Assemblée législative de supprimer la qualification de ,,honorable membre`` d'apr. Brunot t. 9, p. 679); 1829 (Hugo, Corresp., p. 347 : mon honorable confrère, M. A. Soumet). Empr. au lat. class.honorabilis « qui fait honneur; digne d'être honoré (employé comme titre honorifique en b. lat.) »; l'emploi, à partir du xviiies., comme terme de déférence en parlant de qqn ou à qqn, est empr. à l'angl. honourable (lui-même empr. au fr.), qualificatif donné à des pers. de haut rang ou appartenant à certains corps (dep. 1450 ds NED), plus spéc. à l'anglo-amér. qui attribua cette épithète aux membres du Congrès puis aux magistrats, juges... (dep. 1640 ds DAE).