GUÉVOIR, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1864 (
Erckm.-
Chatr.,
loc. cit.). Altération, d'apr.
gué* et
lavoir ou
abreuvoir, de l'a. lorr.
gayoir « lieu où l'on baigne les chevaux », attesté en 1542 (
Arch. Municipales de Nancy ds
Gdf.), issu de l'anc. verbe, dér. de
gué*,
gaer, guäer (v.
guéer),
gaier, gayer « plonger dans l'eau, baigner, abreuver » (
cf. p. ex.
tirer de l'eaue pour gaier les chevaulx, G.
Coquillart,
Monologue du Puys, 308,
Œuvres, éd. M. J. Freeman, p. 316; v. aussi
FEW t. 17, p. 440a).