GUÉPARD, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. [1622 lat. sc.
gapardus (J.B.
Gramaye,
Africae illustratae libri decem, Tournay, t. II, p. 38 d'apr. R.
Arveiller ds
Mél. Fouché (P.), p. 89)]; 1637
gapar (P.
Dan,
Hist. de Barbarie et de ses Corsaires, Paris, p. 89,
ibid.); 1706
gapard (
état des marchandises du Levant, arrêté du Conseil du Roi, 16 janv. d'apr. A.
Thomas ds
Romania t. 35, p. 474);
2. 1765
guépard (
Buffon,
Hist. nat., t. 13, p. 254). Empr., par l'intermédiaire de la lang. franque de l'Afrique du Nord, à l'ital.
gattopardo, attesté dep. début
xviies. (
Michel-
Ange ds
Batt.) et composé de
gatto (
chat1*) et de
pardo (
chat-pard*) : un empr. direct à l'ital. (
FEW t. 2, p. 520;
Bl.-W.
5;
EWFS2;
Hope, p. 362) aurait donné au fr. une forme moins altérée (v. R.
Arveiller,
loc. cit., pp. 88-90). La forme 2 est mal expliquée :
EWFS2y voit une dissimilation des deux
a, tandis que
Bl.-W.
5l'attribue à la prononc. des fourreurs parisiens.