GRAVELÉE, adj. et subst. fém.
Étymol. et Hist. 1534
cendres gravellees (22 avril,
Statuts des buvetiers, vinaigriers et moutardiers, ap. Aug.
Thierry,
Monum. de l'Hist. du Tiers-État, II, 594 ds
Gdf.
Compl.); 1549 subst. (
Est.). Dér. de
gravele « lie (de vin) » (
xives.,
Antidotaire Nicolas, éd. P. Dorveaux, p. 38), p. ext. de sens de
gravelle*; suff.
-ée*; cf. le lat. médiév.
gravela (1398 ds
Gay); a supplanté
clavelée (1260, E.
Boileau,
Métiers, éd. G.-B. Depping, II
epartie, titre XXIV, p. 331 :
cendres clavelées), dér. de
clavel « clou, pointe », v.
claveau, la surface semblant garnie de pointes (
FEW t. 2, p. 758a et 759, note 3).